Il y a plusieurs paramètres qui font que l’on va sortir du poisson ou être à coté de la plaque, vous savez, tous les petits détails qui vous font réussir une session.
Je dis toujours qu’en tant que carpiste nous devons faire preuve d’une grande adaptabilité.
Savoir s’adapter aux conditions de pêche, à la saison, à l’endroit etc… Mais il y a point important aujourd’hui que je voulais aborder, je veux parler de l’amorçage.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander si vous deviez amorcer, quelle quantité ? Quelle fréquence ? En bref, comment adapter son amorçage ?
Pour la pêche éclaire, ayez la main légère
Dans mon précédent article, la pêche éclaire, je faisais mention de l’amorçage. Lorsque vous ne pêcher que quelques heures, la stratégie à adopter concernant l’amorçage est d’avoir la main légère et d’être précis.
Si vous optez pour un amorçage massif, les poissons, au moment de visiter votre poste vont se goinfrer puis repartir comme ils sont venus. Il n’y a pas assez de temps et d’accoutumance pour que le poisson revienne et pour que vous puissiez le mettre au sec.
un amorçage précis et efficace
La stratégie d’amorçage devra être précise et en petite quantité, pour que si les poissons décident de passer à table, il y a de grandes chances qu’ils tombent sur l’appât piégé.
La pêche en moyen terme
Personnellement, je pense que la qualité vaut toujours plus que la quantité, néanmoins lorsque l’on pêche en moyen terme, une accoutumance de plusieurs jours antérieurs à votre pêche peut faire mouche.
Pour ma part, j’ai adopté une stratégie qui fonctionne plutôt pas mal pour la pêche en moyen terme, c’est la pêche en rappel (non je ne descends pas d’une falaise avec mes cannes 😀 ).
non ce n’est pas ce rappel là dont je veux parler
La pêche en rappel, comme pour la pêche au coup, consiste à amorcer « juste ce qui faut », c’est-à-dire une poignée ou deux par canne de billes (voir un peu plus si le cheptel est important), attendre une touche et recommencer le processus. Si vous n’avez pas de touche, c’est en général que le poisson n’est pas venu visiter votre poste, il est donc préférable de ne pas réamorcer.
L’amorçage et la pêche en long terme
J’entends par pêche en long terme au minimum une semaine de session. Soyons honnête, c’est la plus facile.
Vous vous dites certainement qu’un bon gros « avoinage » à toutes les chances de réussir dans ces conditions, et bien oui.
une grosse quantité de bouillettes peut faire la différence pour les longues sessions
L’accoutumance dans ces conditions est la meilleure arme pour mettre au sec un maximum de carpes.
Il n’y a évidemment que des avantages à rester un certain temps au bord de l’eau, déjà la première est mathématique, plus vous pêchez, plus vous avez de chance de prendre du poisson, la deuxième c’est que même si vous vous plantez sur l’amorçage, vous pouvez réadapter votre amorçage, changer de poste etc…
Même si amorcer massivement est certainement la meilleure solution pour la pêche en long terme, je n’oublie néanmoins pas mes principes : mettre des appâts de qualité et surtout bien digeste pour le poisson (très important).
Mais évidemment le prix des bouillettes peut freiner certaines ardeurs, c’est pourquoi je n’hésite pas à compléter mon amorçage avec des graines ou des pellets.
Conclusion
La chose la plus importante pour adapter votre amorçage est évidemment la durée de pêche. Vous ne pouvez amorcer de la même façon si vous pêchez 6 H ou 2 semaines. L’expérience, les tests m’ont amené à certaines conclusions, néanmoins, il y a tellement de paramètres qu’il n’est jamais facile d’adapter son amorçage, à vous de trouver le bon rythme.
Par Freddy, carpiste passionné 😉
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